Publié depuis Overblog

Dimanche, parmi les bulletins qui seront à la disposition de nos concitoyens, l'un portera mon nom.

Au regard de ma 16^e position sur la liste, je ne serai pas, au soir du 27 juin, conseiller régional ; j'avais cependant à cœur de participer à ce scrutin.

Je crois, en effet, qu'il n'existe aucune élection inutile et, qu'en toutes circonstances, il faut agir face au renoncement.

L'élu, quelque soit son statut, n'est pas un magicien ; il doit d'abord se prémunir des rêves d'avenir qui ne concerneraient que sa petite personne.

Il peut alors être un artisan du changement. Il agira ainsi avec les moyens confiés tout à la fois, par les institutions et par les électeurs ;  c'est peu et c'est énorme.

Je connais Dominique GIRON depuis 20 ans ; je l'ai même affrontée dans l'arène politique.

Ni ses convictions, ni les miennes n'ont changées. En revanche, le monde a davantage évolué dans ces vingt dernières années qu'il ne l'avait fait pendant les trois précédentes générations.

Les adversaires, eux-aussi, se sont renouvelés. Des idées, que beaucoup pensaient perdues dans les oubliettes de l'histoire, sont devenus les boussoles d'aspirants duce, savonarole ou lider maximo. Et ces apprentis sorciers sont devenus maîtres dans l'art de porter des masques qui n'ont rien de sanitaire.

Si je suis heureux d'être sur la liste de Dominique (et Bruno Bonnell) c'est que nous en avons en partage des valeurs, une volonté et un souci de mettre nos énergies en action pour un projet commun.

Ce projet se décline évidemment en programme pour la région mais il est aussi un credo : un avenir fraternel et prospère est possible.

Pour autant, y croire ne suffit pas ! Il faut le bâtir et la structure régionale doit pleinement y participer.

Jusque là, le souci constant de l'autopromotion a semblé d'avantage prévaloir que l'action concertée. Certes la Région a pu, ici ou là, apporter des soutiens financiers mais avec quel cap et quels buts ?

J